Performance "Vasija de Barro"

0°1533
VASIJA DE BARRO
PerformanceSonoreetVisuelle   

                       
Dispositif expérimental basé dans le poème-chanson "Vasija de Barro",
morceau traditionnel équatorien (danzante) qui évoque des rites funéraires préhispaniques. Cette chanson est un des danzantes le plus connu. Il a été écrit dans les années 50's par les poètes: Jorge Carrera Andrade, Hugo Aleman, Jorge Enrrique Adoum et le peintre Jaime Valencia, la musique du poème fût creé la même soirée quand il a été écrit par le duo de Benitez y Valencia (1)
Le danzante est aussi un personage de la fête d'inti raymi (fête du soleil) que dans la région de Pujili, est devenu une îcone répresentatif du syncretisme.

La reapropiation des ritmes dit indigènes par des artistes dit métises est un signe de'interrogation et de înteret aux origines.
A partir de cette mis en espace, on met en parallèle deux aspects qui nous sont propres:
Une étude géométrique de la symbologie andine,

La Tawa-Paqa ou communément appellée Chakana est la répresentation graphique d'une réponse geométrique à deux principes cosmogoniques du monde andin: le Yanantin( Dualité complementaire) et le Tinkuy (la proporcionalié et complementarié entre le carré et le cercle).
Cette operation geometrique est la relation symbolique entre pachamama (feminin) et pachatata (masculin) (2); un pont, mais aussi un vehicule, entre l'être humain et l'espace. « le cercle et el carré constituaient deux manières differentes d'organiser le même espace, ces deux formes unies (cercle et carré), donnaient au groupe social et a son organisation une espèce de tensiion dinamique et une qualité dialectique que n'aurais jamais été mise en place autrement » (3) La culture andine prehispanique utilsa cet instrument pour tracer leurs routes, leur s architectures et aussi pour les calendriers des differents festivités.
Un questionnement identitaire dans les contextes politiques et économiques actuels.
Les flux migratoires portent aussi des flux esthétiques et dégagent une politique du flux, phénomène complexe qui entre comme objet d'étude et d'analysse dans cette performance.
Le dialogue des cultures et sa répresentation actuelle nous concerne dans une atmosphère de mondialisation forcée mais réel.
L'eloignement des territoires dit « d'origine » avec l'apparition des nouvels espaces telle qu'internet comme territoire virutel pour une mediation de la culture, nous permetent de nous appropier des images de la net pour les critiquer.
Le 27 Octobre du 2007 une adolescente équatorienne est agressé dans un des wagons du métro barcelonais par un homme plus agé.
Nous sommes conscientes de cela grâce à la vidéo de la camera de surveillance du métro.
Ce dommage nous reste dans l'oeil, celui qui ne peut pas oublier, celui qui ne veut pas oublier.
Le racisme continuent vivant et il faut une mort symbolique pour manifester notre dégoût et notre position vis à vis de cela.
Des evidences comme celle-ci sont des claires réflets de la crise du capitalisme, de son opulence et de sa maladie monomaniaque.
Il faut enterrer l'art pour attendre ce qui naîtra après.
Il nous faut de la poèsie pour résister et de l'amour pour vivre dans cette entourage videographique plûtôt funèbre. Jlmp


(1)Enciclopedia de la musica ecuatoriana, corporacion musicologiaca ecuatoriana conmusica 2002
(2)Lajo , Xavier « Qhapaq Ñan, la ruta Inka de la sabiduria, » Ediciones Abya-Yala 2003
(3)Zuidema R.T. « La cuadratura del circulo en el antiguo Peru », Fomciencias 1989.